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  • Notre Dame Refugee Centre

The lady and the refugee: Marie and Sunday

“ Good morning Sunday ! Shalom ! “ ( that’s how we, Sunday and I, greet each other every Monday and Thursday mornings , this always accompanied by a ‘handshake’ ) That particularl Monday was the one just after Sunday had got his papers, so I added: “ I suppose you must have been celebrating the whole weekend ? “ “ No papa Jean, I did something which I considered more important: for me It was a week-end of thanksgiving. I thanked God to have put on my way, people like Susan, Brian, Sarah, Ivan, Bernadette, Andrew and all the volunteers and all the people who helped me, one way or the other, all along these years (22 in all ). But from amongst them all, I won’t ever forget Marie… I have never told you this before, Papa Jean … “ and he proceeded to tell me the story of his meetings with a Frenchwoman named Marie

To put those who don’t know him in the picture, Sunday is a refugee-volunteer. He comes to the Refugee Centre long before everybody else, most of the time before eight am, and sometimes knocks at the presbytery next door to ask Sylvia, the caretaker, to open the doors if Ivan is not in.. He then sets up the drop-in café, goes to fetch the bread, sandwiches and cakes from the surrounding restaurants (and also, infallibly, prepares a lovely cup of tea plus cakes or biscuits for me ! Very much appreciated by the recipient, the more so, during the cold winter months). He also helps to get the room on the second floor ready for the English classes, and helps everywhere and anywhere where help is needed. Then he disappears. This is the time of the day, he told me, which he feels the most important, the time when he feels the need to renew himself by going to mass at the next door church, Notre Dame de France.

Then he reappears at the Centre to take away the rubbish bags to be collected by the council, as well as cleaning up any mess if this is brought to his notice .

… It was thus that on a Monday, after mass that a lady whom he had not ever met before, came towards him to greet him and asked him how he occupied his time apart from going to mass on Mondays. That’s how she learnt he was a refugee. On finding out that he was also destitute, she helped him from time to time : sometimes for his bare necessities, and at other times, by writing or rewriting letters of reference to the Home Office. She was also very concerned about his well-being and always found time to have a short chat with him. She showed the same pleasure as everyone else on learning the good news from and about Sunday and assured him of her continued interest and told him never to hesitate to call on her for any further help if he ever felt the need ! Marie , Sunday, found out, is an historian and a lecturer at several London Galleries.

I felt the need to tell this episode of Sunday’s eventful life because it illustrates so well the Biblical quote below. It would have been so easy for Marie to have consoled Sunday by just patting him on the back and leave it at that ! But she thought and acted otherwise. For Marie, just patting him on the back was not good enough !

“ If one of the brothers or one of the sisters is in need of clothes and has not enough food to live on, and one of you says to them, ‘I wish you well; keep yourself warm and eat plenty,’ without giving them these bare necessities of life, then what good is that ? In the same way faith, if good deeds do not go with it, is quite dead.” ( Epistle of St. James. Ch 2 : vs.15-17 )

Papa Jean

FRENCH VERSION

Bonjour Sunday! Shalom !” ( C’est ainsi que , Sunday et moi, nous nous saluons chaque lundi et jeudi matin,, toujours suivi d’une poignée de mains ) Ce lundi-là étant celui d’après que Sunday eusse reçu son permis de séjour, j’ajoutai: “ Tu as du fêté tout le week-end ? “

“ Non Papa Jean ! J’ai fait quelque chose que je considère bien plus important pour moi. Mon week-end a été un week-end de remerciements, je l’ai passé à remercier Dieu d’avoir mis sur mon chemin de réfugié des personnes telles que Susan, Brian, Sarah, Daniel, Ivan, Bernadette, Andrew et tant et tant d’autres, les bénévoles ainsi que toutes ces personnes qui, d’une façon ou d’une autre, m’ont aidé, encouragé et ont allégé mon fardeau tout au long de ma route, durant toutes ces années d’épreuves ( 22 au total ). Mais parmi elles s’il y a une dont je me souviendrai toujours, c’est Marie …

Je ne vous l’ai jamais raconté jusqu’aujourd’hui, Papa Jean… et alors il se mit à me relater l’histoire de ses rencontres avec une française qui s’appelle Marie.

Mais avant de continuer et pour les lecteurs qui ne connaitraient pas Sunday, en voici un rapide portrait. Sunday est un réfugié-bénévole. Il arrive au centre des réfugiés bien avant les huit heures du matin, longtemps avant tout le monde et parfois même va chercher Sylvia , la gérante, au presbytère d’à coté pour ouvrir les portes du centre d’accueil si Ivan n’est pas là.

Puis il installe le ‘Drop-in café’, va chercher le pain, les sandwiches et les gateaux, dans les restaurants des alentours ( n’oubliant pas invariablement de préparer une excellente tasse de thé, accompagnée de gateaux et biscuits pour votre humble serviteur, qui apprécie beaucoup ce geste amical et lui en est très reconnaissant, surtout les matins d’hiver ! ) Il aide aussi à mettre en place, les salles de classe au deuxième et aide partout ou on aurait besoin de lui. Puis il disparait.

C’est le moment de la journée qu’il considère être le plus important , c’est le moment ou il va , me dit-il, se ressourcer et se recueillir à la messe à l’église Notre Dame de France d’à coté.

Ce fut ainsi qu’un lundi après la messe, qu’une dame. qu’il ne connaissait pas, s’approcha de lui pour prendre de ses nouvelles. Elle lui demanda ce qu’il faisait d’autre à part d’aller à la messe le lundi. C’est ainsi qu’elle apprit que non seulement qu’il était un réfugié mais aussi que Sunday était un sans-abri.. Emue, elle offrit de l’aider, tant soit peu, dans ses besoins immédiats. Elle écrivit des lettres de référence au ‘Home Office’ pour soutenir sa cause.

Depuis elle ne manque jamais de prendre de ses nouvelles et suit le progrès de ses démarches.

Elle fut aussi heureuse que nous tous quand elle apprit la nouvelle de la réussite des démarches de Sunday. Elle lui laissa entendre qu’elle continuerait à s’intéresser à lui, et lui dit de ne jamais hésiter à lui demander son aide si jamais le besoin s’en faisait sentir à l’avenir.

Sunday a depuis appris que Marie était une historienne et conférencière des ‘London Galleries’

Si j’ai senti la nécessité de raconter cette épisode de l’histoire mouvementée de Sunday, c’est qu’elle illustre si bien la citation biblique ci-dessous. C’eut été si facile pour Marie de consoler Sunday en lui faisant une tape dans le dos et s’éloigner , mais elle en pensa et en agit autrement. Pour Marie, une tape dans le dos n’était pas suffisant !

“ Si un frère ou une soeur sont dans la nudité et n’ont pas ce qui leur est nécessaire chaque jour de nourriture, et que l’un de vous leur dise: “Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ” sans leur donner ce qui est nécessaire à leur corps, à quoi cela sert-il?

Il en est de même de la foi: si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.” ( Epitre de Saint Jacques. Chapitre 2 vs 15-17)

Papa Jean

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